Le Portugal est avantagé sur le marché des vacances au soleil et à la plage car il dispose de conditions de sécurité qu'aucun autre pays ne possède. Cet avantage s'est traduit par l'explosion du nombre de Britanniques dans le sud du pays depuis la levée de l'ordre de quarantaine pour les citoyens vaccinés revenant au Royaume-Uni depuis le Portugal ou l'Espagne. Aujourd'hui, environ 35 millions de Britanniques sont atteints de cette maladie.
Et ce chiffre augmente chaque jour, puisque 160 000 Britanniques reçoivent leur deuxième dose chaque jour. Pour la plupart des touristes européens, la destination est l'Algarve.
Avec les touristes, les journalistes étrangers sont également arrivés. Ainsi, l'Algarve est à nouveau sur les lèvres du monde entier. La sécurité, le soleil et la gastronomie nationale sont parmi les principaux facteurs d'attraction. Mais de nombreux étrangers arrivent également ici déterminés à acheter une maison.
À leur arrivée à l'aéroport de Faro, les passagers reçoivent un cadeau de l'Office du tourisme de l'Algarve (RTA) : une boîte contenant deux masques colorés, une bouteille de gel alcoolisé et une brochure d'information. L'organisme officiel du tourisme fournit également aux Tour Operateurs deux numéros de téléphone que les visiteurs peuvent utiliser pour obtenir des informations supplémentaires. À l'autre bout de la ligne se trouve le personnel de l'Office du tourisme. La RTA, en collaboration avec l'Administration régionale de la santé, a également identifié tous les sites capables de tester le covid-19 : entre les laboratoires, les hôtels et d'autres lieux, il y a maintenant 126 sites de test. Il existe encore des hôtels qui signent des accords avec des laboratoires privés afin que le test covid soit effectué dans l'unité hôtelière. L'équipe sanitaire se rend à l'hôtel, prélève l'échantillon et s'occupe de toutes les procédures afin que le touriste puisse rentrer en toute sécurité.
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Dans tous les cas, le portail communautaire rappelle que tous les passagers doivent remplir un formulaire en ligne, disponible ici, et doivent également présenter un test de dépistage du covid-19 négatif, imprimé ou numérique, qui doit être effectué dans les 72 heures précédant le départ.
Les étrangers fascinés par le Portugal
Récemment, le journal digital ECO a publié un rapport dans lequel il dépeint et détaille la fascination des étrangers pour le Portugal, en particulier pour Porto et Algarve. L'échantillon ne se concentre pas sur une seule tranche d'âge et ne raconte pas une histoire à objectif unique. Pour les personnes entendues par le journal, le Portugal est le meilleur pays pour passer des vacances, mais aussi pour travailler et surtout pour vivre.
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Le ton est unanime : certains viennent en vacances et d'autres veulent acheter une maison : une villa ou un appartement, de préférence avec vue sur la mer, pour s'installer définitivement au Portugal. C'est ce que démontre le rapport, une tendance qui est illustrée par quatre cas différents. "Nous avons passé les trois dernières années en vacances au Portugal. Nous commençons généralement à Porto et restons la plupart du temps en Algarve", nous a confié Carol Disberry. À l'age de 67 ans, déjà à la retraite, l'Anglaise dit qu'elle voyage toujours avec son mari et qu'elle emmène parfois des amis. Elle arrive au Portugal début décembre, où elle ne reste jamais moins de quatre mois. "Nous aimons le peuple portugais et la nourriture, le climat et le paysage."
En 2020, en raison de la pandémie, Carol Disberry, qui était au Portugal depuis janvier, a dû adapter son plan : elle est restée jusqu'en juillet. Cette année, en raison des restrictions imposées par le gouvernement britannique, elle n'avait toujours pas voyagé. Elle a donc applaudi la décision de Boris Johnson d'autoriser les Britanniques à se rendre à l'étranger pour faire du tourisme. "Nous avons l'intention de nous rendre au Portugal en septembre. Nous prolongerons notre séjour aussi longtemps que notre visa nous le permettra (la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne exige désormais un visa)."
Lee Hunting également raconté l'histoire de tomber amoureux du Portugal. Il n'est venu qu'une fois à Albufeira, l'une des stations touristiques les plus populaires au monde, et c'était suffisant pour me donner envie d'y retourner. "Je vais bientôt arriver pour une pause de cinq jours. Je suis impatient de profiter du soleil, de la mer et de la bonne nourriture", a déclaré l'homme d'affaires du secteur de la construction, qui vit à Norwich, au Royaume-Uni. Puis il a fait un aveu : "Il n'y a aucun endroit au monde où nous nous sommes autant amusés qu'au Portugal". En compagnie de sa femme, toutes deux âgées de 47 ans, il dit se sentir en totale sécurité. "Nous nous sommes sentis très en sécurité au Portugal. Nous avons été très impressionnés par la manière dont les restrictions ont été imposées et dont les gens les ont respectées. Malheureusement, la pandémie a retardé nos projets d'achat d'une maison au Portugal. Mais l'idée demeure."
La sécurité est également l'un des facteurs qui ont amené Andrew Brown au Portugal, où il vit depuis cinq ans. "Je voulais un changement de carrière et un changement de lieu. Déménager dans un pays différent semblait amusant", se souvient ce professeur d'anglais de 41 ans, qui connaît déjà plusieurs villes portugaises. "J'aime le vin, le climat, le paysage, la nourriture (que nous pouvons acheter) et la cuisine."
James Campbell garantit qu'il s'est également rendu au Portugal. Passionné par la culture et la facilité des Portugais, le Britannique a quitté Oxford en novembre de l'année dernière. À 27 ans, il a déjà créé sa propre entreprise de développement d'applications mobiles. "J'ai vécu à Londres pendant cinq ans avant de m'installer ici. Portugal a une meilleure qualité de vie aujourd'hui. Mais, bien sûr, j'ai quitté le Royaume-Uni à cause du Brexit."
Ce Britannique, qui admire Portugal pour son "bon équilibre entre argent et vie de famille", estime que les restrictions imposées aux voyages non essentiels au Royaume-Uni ont pris fin au bon moment. Et il salue également le gouvernement portugais pour la position qu'il a adoptée dans la lutte contre la pandémie.
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